AQUAPHOBIE MARSEILLE



AQUAPHOBIE MARSEILLE :


  • Reprise progressive de la confiance au contact avec l'eau
  • Par étapes progressives, exercices de respiration et immersions
  • Travail des équilibres dans l'eau
  • Apprentissage des techniques de déplacements aquatiques.

 


 

 

Vous pourrez aussi bien apprendre à nager, vous perfectionner.


Vous pourrez suivre vos séances hebdomadaires de 45 minutes

en petits groupes de 6 à 8 personnes au maximum ou en individuel.

 

 


 

 

L'évolution se fait dans le respect du rythme de chacun.

Vous serez toujours vivement encouragés mais jamais obligés!

 

Nous mettons un point d'honneur à restaurer la confiance que vous avez perdue, que ce soit par rapport à l'élément eau ou par rapport au maître-nageur lui-même!


 

Les exercices sont adaptés à votre niveau et sont progressifs.

 

Le but étant de se sentir rassuré et de plus en plus à l'aise.

Et qui sait, vous permettra d'atteindre le nirvana!

C'est tout ce qu'on vous souhaite! 

Lieu des séances au choix:

 

Piscine Aqua'form

Piscine Marseilleveyre


Marseille : l'aquaphobie, un mal handicapant à l'heure d'été

 

L'association Aquabul propose des cours pour soigner sa peur de l'eau

L'association Aquabul dont Luc Truphème est l'un des six maîtres-nageurs propose des cours pour les adultes aquaphobes, en piscine comme en mer. Ici au Vallon des Auffes. PHOTO LP


Passer ses vacances les pieds dans l'eau ? Un rêve pour beaucoup. Un calvaire pour près d'un Français sur 10. L'aquaphobie, que l'on peut qualifier comme la peur de l'eau, regroupe différents aspects plus ou moins handicapants pour ceux qui le vivent et pour leurs proches. "Lorsque j'allais à la mer avec mes amis, je restais sur la plage quand eux allaient se baigner. C'était frustrant pour moi comme pour eux car ils n'osaient pas me laisser seule !" commente Michèle, ex-aquaphobe de 61 ans. Depuis une dizaine d'années, Michèle a posé ses valises à Marseille.

 

 Elle y a même rencontré son chéri, qui comble de l'ironie -mais pas si rare que ça dans la région- possède un voilier."J'ai toujours eu très envie d'aller dans l'eau mais j'avais une peur assez particulière : celle qu'en m'y allongeant, mon corps ne devienne du plomb et que je tombe au fond." À la retraite, alors qu'elle peut s'accorder du temps pour elle, Michèle se lance un "challenge" : soigner sa peur de l'eau. "C'était pas gagné, je peux vous le dire !", glisse-t-elle non sans malice.

 

À Marseille, l'association Aquabul propose différentes activités aquatiques et sportives, dont des cours de natation pour adultes et pour lutter contre l'appréhension, sinon la phobie de l'eau. "Nous avons différents cas de personnes. Celles qui ont peur de se noyer, celles qui n'ont jamais eu de contact avec l'eau. Et puis les traumatismes liés à l'enfance, la peur ou les débuts de noyade".

 

Un Français sur 4 a peur de nager là où il n'a pas pied

 

Luc Truphème est maître-nageur au sein de l'association sportive. C'est lui qui délivre les cours à destination des adultes, un public qu'il faut savoir écouter, avant même que le premier orteil ne soit dans la piscine. "C'est tout à la fois un travail psychologique et technique. Le maître-nageur doit s'armer d'empathie pour comprendre la peur et les différentes conceptions liées à l'eau afin de créer des conditions rassurantes", explique-t-il.

 

Les cours ont lieu plusieurs fois par semaine en piscine en centre-ville et à Marseilleveyre ou comme aujourd'hui au Vallon des Auffes, "en milieu naturel". "Le regard des autres gêne encore beaucoup. Il y a parfois un fort sentiment de dévalorisation surtout quand on est, comme ici, à l'extérieur. J'essaie de retourner la situation dans le bon sens en leur expliquant qu'ils doivent être fiers de ce qu'ils entreprennent."

 

Nadia, 47 ans, suit les cours une fois par semaine. La peur qu'elle partage avec 1 Français sur 4, c'est celle de nager là où elle n'a pas pied. "Depuis novembre, je travaille la brasse. L'appréhension n'est pas encore passée mais il me faut de la pratique. Ça ne se fait pas du jour au lendemain".

 

Preuve cependant que "tout est possible", Michèle, inscrite aux cours depuis mai 2014, a fait de grands progrès malgré quelques découragements. "J'avais la rage ! Il m'a fallu gommer 60 ans de peur. Mais aujourd'hui, je peux nager seule, même en mer !" Challenge accompli donc pour la jeune retraitée qui assure ne jamais avoir imaginé avant, se sentir autant bien dans l'eau !

 

 

Isabelle Appy, Journaliste La Provence